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Hubert-François Gravelot (1699-1773)Deux allégories : Vigilance et foiStylo, encre noire et lavis noir sur papier7.9 x 4.8 chacun d’euxEncadré 22 x 26 cmUne ancienne charpente à restaurerLa vigilance peut être identifiée avec le coq à ses pieds qui symbolise l’attention. La foi, bien sûr, est plus facilement identifiable par la croix qu’elle tient.Hubert-François Bourguignon d’Anville, dit Gravelot (26 mars 1699 – 19 avril 1773) est un illustrateur, graveur, illustrateur et peintre qui connut un certain succès à Londres au début du XVIIIe siècle et y donna l’impression du « goût français ».De 1732 à 1745, Gravelot s’installe à Londres. Bien que sujet à l’anglomanie comme nombre de ses compatriotes, il s’y rend à l’invitation du graveur Claude Dubosc (1682-1745) pour travailler sur les gravures de l’édition anglaise de l’ouvrage de Bernard Picart, Traité des cérémonies religieuses de toutes les nations. Les carnets du graveur George Vertue contiennent une appréciation très positive du style de Gravelot. Ce dernier commence alors à fréquenter une société d’artistes, l’Académie de St Martin’s Lane dirigée par William Hogarth, à une époque où Londres n’avait pas de galerie, pas de musée, pas d’exposition, pas même une école qui soit l’équivalent de l’Académie royale de Paris. Plover prend comme élève Thomas Gainsborough qui deviendra l’un des plus importants peintres de l’école anglaise du XVIIIe siècle. Gravelot est sans doute l’un des promoteurs du rococo en Angleterre, tant il excellait dans l’art de l’ornement . Gravelot s’est également distingué par les illustrations et les rocailles qu’il a réalisées pour les ébénistes, les tapissiers et les chaudronniers, qui ont été une source d’inspiration pour les orfèvres, les tapissiers et les ébénistes parmi lesquels Thomas Chippendale sans parler des miniaturistes travaillant pour l’usine de porcelaine de Chelsea .Ses illustrations, dont 35 frontispices pour la seule édition des Œuvres complètes de Shakespeare en 1744, ont influencé les artistes anglais et il a travaillé aux côtés de graveurs comme Gerard van der Gucht . Il y a aussi le Pamela : or, vertu récompensée de Samuel Richardson qu’il a illustré en 1741 à partir de compositions peintes par Francis Hayman .Les sentiments anti-français déclenchés par la bataille de Fontenoy en 1745 ramènent Gravelot à Paris en octobre, où, accompagné d’un de ses élèves, Thomas Major, et d’une fortune estimée à 40 000 livres, il n’a aucune difficulté à utiliser ses talents.Il illustre l’Histoire de Tom Jones Fielding (1750), le Décaméron (1757), la Nouvelle Héloïse (1761), les Contes moraux de Marmontel (1765), les Métamorphoses d’Ovide (1767-71), la Jérusalem délivrée de Tasse (1771) mais aussi les œuvres complètes de Corneille, Racine et Voltaire : certains de ces livres illustrés sont considérés comme parmi les plus beaux de cette époque.Grand lecteur, Gravelot était le frère du géographe Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville, avec lequel il a travaillé sur une série de cartes et rédigé son éloge funèbre dans lequel il évoque sa bibliomanie. Quentin de La Tour a réalisé son portrait au Salon de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1769.

  • Créateur: Hubert-François Gravelot (1699-1773, Français)
  • Année de création: circa 1760
  • Dimensions: Hauteur : 7,9 cm (3,12 po)Largeur : 4,8 cm (1,89 po)
  • Support: Encre
  • Mouvement et style: Maîtres anciens
  • Période: 1760-1769
  • État: Bon état
  • Adresse de la galerie: Paris, FR
  • Numéro de référence: Vendeur : inv 2431stDibs : LU111223858341

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