R.B. KitajHail Thee Who Play (Michael McClure)1969 Vente

R.B. KitajHail thee who play (Michael McClure), 1969Sérigraphie, photo-sérigraphie et collage sur papier noir texturé33 × 13 9/10 poucesEdition 35/70Signé au crayon et numéroté au rectoNon encadréCatalogue Raisonne Référence : Kinsman(1994),34,(ix)Les deux cercles rouges au bas de l’image sont en fait des éléments collés sur papier de cette œuvre multimédia. Fait partie d’une série de tirages que Kitaj a réalisés en l’honneur de poètes célèbres. Michael McClure, un contemporain de Kitaj, était originaire de Californie, la patrie d’adoption de Kitaj, et était marié à un sculpteur – et donc fortement immergé dans la scène artistique des années 1960, et a lui-même développé un culte. Sa biographie :Poète Beat, dramaturge, romancier et documentariste, Michael McClure est né à Marysville, dans le Kansas, où il a grandi, ainsi qu’à Seattle. Il a étudié à l’université de Wichita, à l’université d’Arizona et au San Francisco State College, où il a étudié avec le poète Robert Duncan. Il a donné sa première lecture de poésie en 1955 aux côtés d’Allen Ginsberg, qui a donné sa première lecture publique de « Howl », lorsque McClure a organisé les célèbres lectures de la Six Gallery qui allaient lancer la légende des Beat Poets et la Renaissance de San Francisco.McClure est l’auteur de nombreux recueils de poésie, dont Persian Pony (2017), Mephistos and Other Poems (2016), Of Indigo and Saffron (2011), Mysteriosos and Other Poems (2010), Rebel Lions (1991) et The New Book/A Book of Torture (1961). La poésie de McClure combine spontanéité, expérimentation typographique, pratique bouddhiste et « langage corporel » pour fusionner l’extatique et le corporel. Publishers Weekly a noté à propos de son œuvre : « McClure insuffle au discours direct extatique et à la diction familière une sensibilité exquise, qui révèle le monde dans sa splendeur complexe ordinaire. » Il a souvent interprété ses poèmes avec des collaborateurs musicaux, notamment le compositeur Terry Riley, et a enregistré plusieurs CD avec le claviériste des Doors, Ray Manzarek.Il est également l’auteur des romans The Mad Cub (1970) et The Adept (1971), et de plusieurs recueils d’essais, dont Scratching the Beat Surface : Essays on New Vision from Blake to Kerouac (1994) et Meat Science Essays (1963). Il a écrit plus de 20 pièces de théâtre et comédies musicales, plusieurs documentaires pour la télévision et la chanson « Mercedes Benz », rendue célèbre par la chanteuse Janis Joplin. Sa pièce de 1965 « The Beard », qui dépeint une rencontre sexuelle imaginaire entre Jean Harlow et Billy the Kid, a acquis une certaine notoriété lorsqu’elle a été (sans succès) jugée pour obscénité. Dans son roman autobiographique Big Sur, Jack Kerouac a basé le personnage de Pat McLear sur McClure.McClure a notamment reçu une bourse de la Fondation Guggenheim, une subvention du National Endowment for the Arts et le prix Alfred Jarry, ainsi qu’une subvention Rockefeller pour l’écriture de pièces et un Obie Award pour la meilleure pièce.McClure a enseigné la poésie au California College of the Arts pendant plus de 40 ans. Il vivait à Oakland avec sa femme, la sculptrice Amy Evans McClure, avant sa mort en 2020. Une sélection de ses papiers est conservée à la Bancroft Library de l’Université de Californie, Berkeley.

• Créateur: R.B. Kitaj
• Année de création: 1969
• Dimensions: Hauteur : 83,82 cm (33 po)Largeur : 35,31 cm (13,9 po)
• Support: Technique mixte,Écran
• Mouvement et style: Pop Art
• Période: 1960-1969
• État: Bon étatTrès bon état vintage ; légère manipulation sur les bords qui s’estompera.
• Adresse de la galerie: New York, NY
• Numéro de référence: 1stDibs : LU1745210704602

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R.B. Kitaj

Né Ronald Brooks Kitaj à Cleveland, dans l’Ohio, dans une famille américaine d’origine viennoise et russo-juive, R.B. Kitaj est un homme d’affaires de renom. Artistics (1932-2007) est largement considéré comme l’un des artistes les plus érudits et les plus complexes sur le plan iconographique du dernier demi-siècle ; il est par la suite considéré comme une figure clé du canon de l’art européen et américain. Ses œuvres expressives et figuratives combinent des aspects de la vie contemporaine avec des références historiques et sociopolitiques, la sexualité, l’auto-analyse et le mysticisme judéo-chrétien ancré dans la littérature du début du XXe siècle de Franz Kafka et de Walter Benjamin. Bien que son travail ait parfois été considéré comme controversé, il est indéniablement considéré comme un maître du dessin, attaché à l’art figuratif. Ses peintures, gravures et dessins très personnels reflètent son intérêt profond pour l’histoire, les idéologies culturelles, sociales et politiques et les questions d’identité. Enfant, il a suivi des cours d’art au Cleveland Museum of Art. Après avoir étudié à la Cooper Union de New York et à l’Académie des beaux-arts de Vienne, il a passé deux ans en Europe au service de l’armée américaine. Il a ensuite poursuivi ses études à la Ruskin School of Art de l’Université d’Oxford et au Royal College of Art de Londres. Inscrit à cette dernière en 1959, où il devient un ami proche de David Hockney, Patrick Caulfield et Allen Jones, il est d’abord identifié comme un pionnier du Pop Art, avant de se recontextualiser en tant que peintre de l’École de Londres aux côtés de contemporains admirés tels qu’Auerbach, Bacon, Freud et Kossoff. Kitaj est resté à Londres pendant 40 ans, jusqu’en 1997, date à laquelle il s’est installé à Los Angeles. Il est décédé à son domicile en 2007, une semaine avant son 75e anniversaire. Malgré son association précoce avec le Pop Art, Kitaj ne s’intéresse guère à la culture des médias de masse et travaille plutôt à partir de sources picturales et littéraires. Réputé pour son utilisation de références historiques intellectuellement stimulantes, le travail de Kitaj a souvent été inspiré par l’art français de la fin du XIXe siècle et par son identité juive. Ses peintures et ses gravures constituent un ensemble d’œuvres extraordinaires ; ces dernières fonctionnent comme un journal illustré de la vie d’un artiste, caractérisé par une quête de nouveaux sujets et de manières innovantes de les représenter. R.B. Kitaj reste l’un des artistes les plus influents depuis la fin des années 1950 et continue de lier son histoire personnelle à l’art contemporain à travers sa vision unique.