Giovanni Battista Paggi (Gênes 1554 – Gênes 1627)Vénus, Bacchus et Cérès (titre parallèle : « Sine Cerere et Baccho, friget Venus »)Huile sur toile103 x 78 cm. – Encadré 125 x 100 cm.Sine Cerere et Baccho friget Venus » est une citation latine tirée d’une comédie de Térence (IIe siècle av. J.-C.), qui est devenue un proverbe néerlandais populaire et qui a donné son titre à notre tableau.Il se traduit littéralement par « Sans Cérès et Bacchus, l’amour se fane » et son niveau de signification le plus simple, naturellement ironique, est que l’amour charnel a besoin de nourriture et de vin pour s’épanouir.Dans l’art, il est devenu un thème très populaire, surtout entre le XVIe et le XVIIe siècle aux Pays-Bas et dans le cercle des artistes maniéristes à la cour de l’empereur Rodolphe II à Prague, car il offrait la combinaison d’une référence classique relativement intrigante et la possibilité de représenter une nudité abondante.Outre leur caractère décoratif, ces peintures avaient également une connotation érotique, ce qui n’était pas inhabituel, même dans une culture dominée par les restrictions de la Contre-Réforme.Dans notre tableau, la séduisante Vénus, affamée et assoiffée, est entourée du dieu Bacchus, enveloppé dans des branches de vigne et lui tendant une grappe de raisin, et de Cérès, avec une couronne de blé et une corne d’abondance pleine de fruits ; l’Amour, à ses côtés, est également affamé, puisqu’il tente d’atteindre le bras de sa mère pour saisir avidement les raisins.Il s’agit en particulier d’une invention iconographique très célèbre du peintre Abraham Bloemart (vers 1600), déjà populaire à l’époque grâce à une gravure de Jan Saenredam (1565-1607), reprise ensuite par de nombreux artistes tels que A.I.C., Joachim von Sandrart, Bartholomäus SprangerEn Italie aussi, surtout dans la partie septentrionale influencée par les artistes flamands, le sujet était particulièrement apprécié, comme dans notre cas par un artiste de l’école génoise du début du XVIIe siècle. Plus précisément, le tableau a été attribué à l’artiste génois Giovanni Battista Paggi (Gênes 1554 – Gênes 1627), qui l’a reproduit ici dans son style raffiné typique, bien équilibré avec l’exubérance baroque.Dans notre cas, nous trouvons une combinaison agréable du style typiquement génois, du style flamand, absorbé par la riche communauté d’autres nordiques actifs à Gênes, et du style toscan, assimilé pendant son séjour à Florence qui a duré plus d’une décennie. On y retrouve également un luminisme caravagesque qui met particulièrement en valeur la théâtralité de la scène.Auteur d’œuvres à thème principalement religieux, sa collection comprend également de splendides œuvres à caractère mythologique (voir Vénus dans la forge de Vulcain, collection privée, ou Vénus et Cupidon s’embrassant, Banca Carige Art Collection).INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES :Le tableau est vendu avec un cadre de bon goût, un certificat d’authenticité et une description iconographique.Nous organisons et prenons en charge l’expédition des œuvres achetées, tant en Italie qu’à l’étranger, par l’intermédiaire de transporteurs professionnels et assurés.Si vous souhaitez voir cette œuvre ou d’autres en personne, nous serons heureux de vous accueillir dans notre nouvelle galerie à Riva del Garda, au 18 Viale Giuseppe Canella. Nous sommes impatients de vous voir !Contactez-nous pour toute information ou pour organiser une visite, nous serons heureux de vous répondre.
- Attribué à: Giovanni Battista Paggi (Genoa 1554 – Genoa 1627)
- Année de création: 1600-1627
- Dimensions: Hauteur : 125 cm (49,22 po)Largeur : 100 cm (39,38 po)
- Support: Huile
- Mouvement et style: Maîtres anciens
- Période: XVIIe siècle
- État: Bon état
- Adresse de la galerie: Riva del Garda, IT
- Numéro de référence: 1stDibs : LU988115895842
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